Le film Tomboy sera joué ce mardi 10 mai 2011 à 21h30 au cinéma Arenberg, à l'occasion de la semaine de la Pride.
Cette activité est proposée par Genres d'à côté (aussi organisateurs du Pink screen). Voici le descriptif qui en est fait par les organisateurs :
Après le sidérant La Naissance des pieuvres, Céline Sciamma signe à nouveau une histoire troublante et superbe. A travers le portrait d’un personnage pas comme les autres qui emménage dans une nouvelle ville, la réalisatrice met à mal les rôles habituels et renouvelle la chronique pré-adolescente. Mention spéciale du jury aux Teddy Awards 2011 du festival de Berlin. Mention spéciale du jury aux Teddy Awards 2011 du festival de Berlin.
« Trouble gender », c’est rien de l’écrire. L’histoire d’une petite fille de 10 ans qui veut être un petit garçon qui aime les petites filles. Pour Tomboy, son deuxième film… Céline Sciamma s’obsède du personnage de Laure, aussi jolie gamine que gamin sous le pseudo de Michael. Le film s’introduit dans le mental de cette révolution et se pose les questions d’identité qui nous viennent : comment persuader une bande de pré-ados d’une banlieue moyenne que les apparences ont raison d’être trompeuses ? Pour le foot, les bagarres et les déconnes en forêt, ça va. Laure est indiscutablement Michael. Mais quand vient le problème de la baignade, et partant, le casse-tête du petit slip moulant, Laure-Michael va inventer une solution qui fera date dans l’histoire du gag et de l’usage inattendu de la boîte de pâte à modeler. Tomboy comme Tom Pouce est un conte de faits qui à la lisière de son marivaudage queer pose une question de fond : fille ou bien garçon, pourquoi tout nous oblige à être une seule chose à la fois ? »
Gérart Lefort, Libération 24 mars 2011
Cette activité est proposée par Genres d'à côté (aussi organisateurs du Pink screen). Voici le descriptif qui en est fait par les organisateurs :
Après le sidérant La Naissance des pieuvres, Céline Sciamma signe à nouveau une histoire troublante et superbe. A travers le portrait d’un personnage pas comme les autres qui emménage dans une nouvelle ville, la réalisatrice met à mal les rôles habituels et renouvelle la chronique pré-adolescente. Mention spéciale du jury aux Teddy Awards 2011 du festival de Berlin. Mention spéciale du jury aux Teddy Awards 2011 du festival de Berlin.
« Trouble gender », c’est rien de l’écrire. L’histoire d’une petite fille de 10 ans qui veut être un petit garçon qui aime les petites filles. Pour Tomboy, son deuxième film… Céline Sciamma s’obsède du personnage de Laure, aussi jolie gamine que gamin sous le pseudo de Michael. Le film s’introduit dans le mental de cette révolution et se pose les questions d’identité qui nous viennent : comment persuader une bande de pré-ados d’une banlieue moyenne que les apparences ont raison d’être trompeuses ? Pour le foot, les bagarres et les déconnes en forêt, ça va. Laure est indiscutablement Michael. Mais quand vient le problème de la baignade, et partant, le casse-tête du petit slip moulant, Laure-Michael va inventer une solution qui fera date dans l’histoire du gag et de l’usage inattendu de la boîte de pâte à modeler. Tomboy comme Tom Pouce est un conte de faits qui à la lisière de son marivaudage queer pose une question de fond : fille ou bien garçon, pourquoi tout nous oblige à être une seule chose à la fois ? »
Gérart Lefort, Libération 24 mars 2011
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